Fermé pour cause de Covid
Qu’ils soient restés ouverts ou non, les cavistes français – ou commerces essentiels de proximité – ont vécu deux mois plus que difficiles. Selon Patrick Jourdain, « Au moins 92 % des cavistes ont déclaré un chiffre d’affaires en baisse », et aucun revendeur ne pourrait se vouloir plus rassurant.
En plus de l’incertitude économique liée aux prochains mois, les cavistes vont aujourd’hui devoir mettre en place une stratégie sanitaire afin de permettre aux employés et aux clients de pouvoir se rendre dans leurs boutiques. Dans une grande partie des caves, pas plus d’un client à la fois, ce qui constitue un réel ralentissement des cadences de vente.
Initialement prévue le 6 mai, la conférence interministérielle concernant le plan de relance dédié au monde viti-vinicole est pour l’instant repoussée et les cavistes ne savent pas dans quelle mesure l’État leur viendra en aide. À ce jour la seule mesure concrète concernant les cavistes indépendants reste la prime de 1500€ allouée aux PME.
Un besoin de se réinventer en ligne
Les initiatives en matière de relance économique ne devraient pas manquer. En premier lieu il apparaît essentiel pour les cavistes de développer les livraisons à domicile, à l’aide de leurs propres moyens de livraison ou en faisant appel aux sociétés pratiquant déjà cette activité.
Récemment, plusieurs acteurs de la filière ont lancé des e-tasting, dégustations commentées en direct. L’idée est de recevoir chez vous des échantillons de vins présentés par le caviste ou le producteur, à distance.
Les comptes Instagram des cavistes/blogueurs proposant des tasting live ont connu un boom remarquable pendant le confinement. À l’image de notre Philippe Faure-Brac national, très sensible aux questions de rapport humain, de savoir et de partage.
Internet sera donc certainement un média vital pour permettre aux revendeurs de conserver le contact humain, indissociable de leur activité.
C’est d’ailleurs un évènement 100% virtuel unique en son genre qui aura lieu du 18 au 25 mai 2020 : le salon du vin virtuel Hopwine, relayé par la start-up Vinovae qui reconditionne des vins en format de 2 cl, et les envoie directement aux acheteurs potentiels. « Les vignerons n’ont rien à faire, les échantillons seront retirés à l’issue du salon et les expéditions seront réalisées par nos soins » précise l’organisateur. Producteurs et négociants pourront donc échanger directement depuis leur ordinateur et proposer l’envoi de leurs vins afin qu’ils soient dégustés.
La part grandissante du SEO
Si le vin est avant tout un produit que l’on aime acheter sur place, la révolution digitale a pris place bien avant la pandémie. A l’image du Petit Ballon lancé en 2011, la vente de vin sur Internet explose. On estime qu’une bouteille sur dix est désormais vendue en ligne. Bien que la façon de procéder puisse paraître floue, certains professionnels dont Vindeter peuvent vous permettre d’améliorer votre présence en ligne grâce à une optimisation de vos contenus, le SEO.
Grâce au copywriting et à l’indexation de certains mots-clés, vous pouvez désormais gagner en visibilité en quelques clics !
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